rival. La partie projetée n’ayant pas
eu lieu d’après cette aventure, nous
retournâmes à Jouy. Le lendemain,
je revins au bourg qui possédait tout
ce que j’adorais ; mais ce bourg était
si grand, et je ne pus m’assurer de la
maison qui renfermait l’objet de mon
amour, mes perquisitions furent inutiles.
Le soir, me promenant tristement
sur le bord de la rivière, je m’enfonce
dans les saules, où un bras de
cette rivière se roulait lentement en
faisant différentes sinuosités ; au centre,
l’eau formait un bassin, dont les
bords ombragés et couverts d’un épais
herbage, semblaient servir de retraite
aux Naïades. Je n’eus pas fait quelques
pas dans ce séjour enchanté, que je vis
deux femmes simplement couvertes de
leurs chemises, qui, dans un léger batelet,
se promenaient sur la rivière,
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