Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/55

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époque, j’ajouterai seulement que depuis huit jours je suis à Paris pour recueillir des fonds de quelques lettres de changes tirées sur un fournisseur, ancien banqueroutier de Marseille ; maintenant riche créancier de la république dont il a déjà les meubles, les maisons et les bois. — Ma foi, mon cher Saint-Far, ton histoire m’a beaucoup amusée ; mais je crois que tu la trouveras beaucoup plus plaisante, quand je t’aurai dit certaines épisodes, qui au surplus ne la changent pas dans le fait ; mais la défigurent un peu dans sa cause et sa suite ; mais remettons mon récit jusqu’après souper.

Minette, tu vas nous servir. — Comment Caroline, c’est un luxe !… Quel est donc le cuisinier qui ?… — Ma foi, c’est Robert. — Sir Robert est un charmant homme : voilà des pigeonnaux

  TOME I.
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