tion le nom de pâté Minette. — Allons
buvons donc à la santé de l’auteur…
Sais-tu bien qu’après un tel restaurant,
tu dois trembler pour cette nuit,
si par ton histoire tu n’as pas l’art
d’arrêter ma flamme à laquelle tu fournis
de si bons alimens. — Écoute, faisons
des arrangemens, tu ne me le
feras qu’au récit de la première faveur
accordée à chaque nouvelle conquête
que j’ai faite, et jamais pendant les
épisodes. — Caroline, je puis t’assurer
d’en avoir la volonté ; mais… diable
par ce que tu me dis, tu me fais soupçonner
que je pourrai bien être vaincu
dans ces arrangemens. — Mais il me
semble mon ami, que je suis de moitié
dans le combat. Tu te laisseras donc
vaincre par ton amante ! En vérité je
te crois plus de courage, surtout après
avoir dévoré deux pigeonneaux, un
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