C’est assez dire que notre ouvrage offre, à chaque page, deux parties bien distinctes : une partie négative, destinée à signaler les vices et les fautes de langage, et une partie positive, qui traite sommairement des difficultés qui sont de nature à embarrasser dans la conversation et dans la rédaction.
On nous demandera peut-être pourquoi nous avons cru devoir écarter la forme du manuel proprement dit, pour adopter celle du dictionnaire.
Si l’on veut bien tenir compte de notre but, on comprendra sans peine pourquoi nous avons accordé la préférence à cette dernière forme. Nous avons eu en vue, en effet, non-seulement les élèves, mais encore les personnes qui ont terminé leur éducation. Or si les élèves peuvent s’accommoder d’un manuel et s’en servir avec fruit, il n’en est pas ainsi des gens du monde qui demanderont surtout à trouver dans notre ouvrage un répertoire utile qu’ils puissent consulter à toute heure et sans difficulté. Il y a plus : si même nous n’avions eu en vue, en rédigeant notre Dictionnaire, que les élèves de nos établissements d’instruction publique, il nous eût été difficile, sinon impossible d’adopter un ordre logique quelconque, par