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- Allons donc !
- Buvons donc !
- Si Dieu nous défendait de boire,
- Aurait-il fait le vin si bon ?
- Non !
II
- Quand j’ai soif, j’ai l’esprit morose ;
- Je suis stupid’, gauche et poltron ;
- Quand j’ai bu, je vois tout en rose,
- Quand j’ai bu, je suis un luron !
Il prend la taille de Catherine et celle de Fanchette.
- Si Dieu nous défendait de boire,
- Etc., etc.
- Si Dieu nous défendait de boire,
GUILLOT, un peu gris.
Eh bien ! qu’est-ce que vous dites de ma chanson ?… Et mon vin, comment le trouvez-vous ? Ah ! ah ! ah ! je crois que j’en ai trop bu ! faut que j’aille faire quelques courses dans le village… Adieu, Fanchette ! (Il l’embrasse.) je ne te dis que ça !… Adieu, Catherine ! (Il l’embrasse.) je ne te dis que ça !… Ah ! ah ! ah !…
Il sort.
DENISE.
Il s’en va sans m’embrasser !
Elle rentre tristement dans la maison.
Scène VIII
CATHERINE, FANCHETTE.
CATHERINE.
Ah ! vous vous laissez embrasser comme ça, vous !
FANCHETTE.
Ah ! c’est comme ça que vous vous défendez, vous !
CATHERINE.
Il paraît que vous en tenez pour Guillot, depuis qu’il est riche !