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Page:Carré, Battu - Le mariage aux lanternes.djvu/28

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GUILLOT, se penchant vers Denise.
Achève !
CATHERINE, à part.
Ah ! j’enrage !
FANCHETTE, à part.
Je crève !
GUILLOT, apercevant la lettre.
Mais quel est ce papier ?
CATHERINE et FANCHETTE.
Un papier ?
GUILLOT.
De Grévin !
C’est quelque billet doux, peut-être !… Ah ! le gredin ! Lisons vite !

Il tire doucement le papier des doigts de Denise et le parcourt à la lueur de sa lanterne.

CATHERINE et FANCHETTE, à part et se rapprochant.
Écoutons !
GUILLOT.
Ciel ! que viens-je de lire !
C’est un billet de l’oncle Mathurin !…

Lisant.

« L’époux que ton cœur désire,
» Quand l’angelus sonnera,
» À tes côtés apparaîtra ! »
On entend de nouveau la cloche de l’angelus.
CATHERINE et FANCHETTE.
Voici l’angelus qui sonne !
GUILLOT.
Voici l’angelus qui sonne !
DENISE, s’éveillant à demi.
Voici l’angelus qui sonne.
GUILLOT, lisant.

Parlé. « En te donnant à lui, mignonne,

» C’est un trésor que je lui donne. »

Un trésor ! — Je comprends !

DENISE, s’éveillant.

Hein ! plaît-il ? qui est là ? Est-ce vous, mon mari ?