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les femmes écrivains de la france

Nous ne nous en plaignons pas et il est plus d’un cœur qui a senti vibrer en lui cette fibre patriotique en lisant Grecque, — Laide, — et surtout Païenne.

« Quant à Païenne, — dit encore l’auteur que nous venons de citer, — ce n’est qu’un long et brûlant duo d’amour, sans fable ni incidents extérieurs, et même sans drame intérieur ; car les amants ont à peine une heure de doute et passent leur temps à faire en eux-mêmes ou l’un dans l’autre des découvertes qui les ravissent. Il fallait de l’audace et je ne sais quelle candeur passionnée pour concevoir et entreprendre un livre de cette sorte. »

Et le même critique ajoute cette réflexion à laquelle nous nous rallions pleinement :

« Ainsi l’œuvre de Mme Juliette Lamber n’est que l’hymne triomphant des sentiments humains les plus nobles et les plus joyeux : l’amour de l’homme et de la femme (Païenne), l’amour de la patrie (Grecque), l’amour de la beauté (Laide), et partout l’amour de la nature, et partout le culte des dieux grecs. »

Ces titres seraient plus que suffisants pour fon-