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J. B. LIVERNOIS.

est d’autant plus digne d’éloge qu’en y travaillant, il n’avait pas en vue la spéculation, mais l’amour de l’art ; et que non-seulement il s’y consacrait avec ardeur, mais que plus d’une fois il y fit des sacrifices réels.

En présence d’un mérite aussi incontestable, il serait injuste, croyons-nous, d’être entièrement oublieux de sa mémoire. D’ailleurs il y a de l’intérêt à connaître par suite de quels incidents, de quel enchaînement de circonstances et de vicissitudes, par quelle puissance d’activité et de volonté, un homme d’une faible éducation et sans fortune, est parvenu avec sa seule énergie à créer un des meilleurs et des plus florissants ateliers photographiques du Canada, et à acquérir des connaissances remarquables dans son art.