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J. B. LIVERNOIS.

les hautes œuvres du vaisseau. L’eau inondait toutes les cabines ; et les matelots ne fournissant plus aux pompes, le navire menaçait de sombrer.

Il crut, pendant quelque temps, ne plus revoir sa famille ; mais le matin du troisième jour, la tempête se calma ; et le reste de la traversée se fit sans accident.

La joie de revoir les siens fut de courte durée, car sa santé qui s’était beaucoup améliorée pendant le voyage, s’affaiblit avec une rapidité effrayante.

Les médecins lui conseillèrent de se rendre à Florence, dans les États-Unis, pour s’y soumettre à un traitement. Il partit, mais au lieu du rétablissement de sa santé, il reçut, de