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Page:Casgrain - Légendes canadiennes, 1861.djvu/173

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en continuant d’aiguiser son couteau avec insouciance, sait bien qu’il peut insulter impunément le Potowatomis, car le Potowatomis est un lâche qui aime mieux fuir que d’attaquer son ennemi…

Mon frère veut-il maintenant faire la paix avec son ami le Potowatomis ? Il peut parler et poser les conditions, car il est libre…

Puis, reprenant tout à coup son air féroce, il se redressa et fixant son œil enflammé sur le jeune officier :

— Mon frère le guerrier blanc, s’écriat-il, peut maintenant entonner sa chanson de mort, car il va mourir.

Et, brandissant son couteau, il le lui enfonça dans la gorge, pendant qu’un autre de ces monstres à face humaine recevait le sang dans une petite chaudière.

Deux ou trois autres Sauvages piéti-