Page:Casgrain - Légendes canadiennes, 1861.djvu/279

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ches captives chez les Iroquois pour pouvoir mettre la main sur l’enfant d’un chef des Visages Pâles, tel que le Mirage du Lac, son cœur sera-t-il aussi fort ?



À cette terrible menace, Madame Houel tressaillit et pressa instinctivement contre son cœur le charmant enfant qui, insoucieux du danger, dormait tranquillement sur ses genoux.

Il ne parut pas même s’apercevoir de ce brusque mouvement ; car le contact de cette douce main lui était connu.

Et que peut craindre en effet l’enfant dans ce sanctuaire de l’amour maternel ?

L’hirondelle dans son nid redoute-t-elle le vent ou l’orage ?

L’enfant entre les bras de sa mère,