Page:Casgrain - Légendes canadiennes, 1861.djvu/357

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par le sillage des années ; plus souvent elles sont les tombes de ceux qui nous furent chers !



Le lecteur soupçonne maintenant le nom du second personnage.

Ce n’était autre que le fils de Madame Houel, arrivé au sommet de la vie.

— Serais-je indiscret en vous demandant le motif de votre visite en ce lieu, continua le laboureur en s’adressant toujours au Canotier ?

Celui-ci ne répondit pas, et se contenta de jeter un coup d’œil interrogateur sur son compagnon.

— Un bien triste devoir, — reprit enfin le fils de Madame Houel d’une voix dont le timbre mélancolique était en harmonie avec la tristesse de son regard.