Page:Casgrain - Légendes canadiennes, 1861.djvu/384

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Alors ils me présentent la corde.

Je refuse de la saisir, et ils la laissent glisser tout doucement, avec un rire diabolique, jusqu’à ce qu’enfin, voyant la branche se relever et raidir la courroie qui retient ma mère, de désespoir, je suis obligé de m’en emparer.



Supplice inspiré par tous les génies de l’enfer !

Abîme de férocité et de barbarie !

Les monstres savourent d’avance, avec ivresse, toutes les horreurs des tourments qu’ils viennent d’inventer.

Exténué de fatigue et de lassitude après de longs jours de souffrances inouïes, il est impossible que je puisse résister longtemps.

Les barbares l’ont bien prévu.