Page:Casgrain - Légendes canadiennes, 1861.djvu/386

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prendre pour une troupe de sorciers ou de nécromants échappés de l’enfer.

Leur ronde flamboyante tourbillonne comme un ouragan.

Au milieu de leurs vociférations, une voix, — toujours la même, — glas funèbre qui tinte encore à mon oreille, — se distingue et règle leurs pas.

Les hiboux, les chouettes, et les autres oiseaux de nuit, attirés par la flamme et par ces clameurs insolites qui troublent le silence de leur veille, voltigent d’arbre en arbre, mêlant leurs cris effrayants aux bruissements de la forêt, au ressac de la mer sur les vertèbres des falaises, et aux ricanements de l’orgie.



Adieu au dernier espoir !

Tout est fini !

C’est l’enfer !