Page:Casgrain - Légendes canadiennes, 1861.djvu/49

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réfugier sous le toit de l’habitant canadien.

Avec sa langue et sa religion, il a conservé pieusement ses habitudes et ses vieilles coutumes.

Le voyageur qui serait entré il y a un siècle sous ce toit hospitalier, y aurait trouvé les mêmes mœurs et le même caractère.



C’est dans la paroisse de la Rivière-Ouelle, au sein d’une de ces bonnes familles canadiennes, que nous retrouvons notre missionnaire et ses compagnons.

Toute la famille, avide d’entendre le récit de l’aventure extraordinaire du jeune militaire, s’était groupée autour de lui.

C’était un jeune homme de vingt à