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« Au bruit sourd et régulier de sa respiration, je m’aperçus qu’il dormait profondément.
« Je vis au dessus de lui, comme sortant de l’écorce du tombeau, près duquel il était appuyé, une ombre et deux yeux fixes et flamboyants.
« C’est une suite de mon rêve, me dis-je en moi-même, et j’essayai de me rendormir.
« Longtemps je demeurai, les yeux à moitié fermés, dans cet état de somnolence, qui participe de la veille, à la fois, et du sommeil, et où les facultés engourdies ne laissent juger des objets qu’à demi.
« Cependant l’ombre se balançait et se penchait toujours davantage au-dessus du Sauvage enseveli dans un profond sommeil.
« Un moment le bûcher jeta une clarté plus vive et je vis alors bien