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Page:Casgrain - Légendes canadiennes, 1861.djvu/96

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limpides, ombragées d’érables, de platanes, de figuiers, d’acacias, au milieu desquelles s’élève, brillante de jeunesse et d’avenir, la florissante ville du Détroit ?



Si vous voulez jouir pleinement du spectacle enchanteur que présente cette contrée délicieuse, dont le climat n’a rien à envier au soleil d’Italie, remontez la rivière du Détroit par une fraîche matinée du printemps, quand l’aurore a secoué son aile humide sur ces vastes plaines et que le soleil de mai trace un lumineux sillage à travers les vapeurs diaphanes du matin.

Nulle part le ciel n’est plus limpide, la nature plus ravissante.

Nulle part les lignes onduleuses de l’horizon ne se dessinent, dans le lointain, avec un plus pur azur.