Page:Cassefière - Essai sur l'origine des Helminthes.djvu/28

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Les Nématoïdes sont quelquefois soumis comme les Cestoïdes et les Trématodes, à la nécessité des migrations, ainsi que l’a observé Siebold, sur le genre Mermis et Gordius, vers qui, arrivés à un certain développement, quittent le corps de l’hôte qui les héberge, pour aller s’enfermer dans l’intérieur de la terre humide, où ils vont pondre leurs œufs.

Les individus nouveaux qui proviennent de ces œufs, n’attendent plus dès lors qu’une occasion favorable se présente, pour se faufiler, pénétrer dans l’organisme d’un animal semblable à ceux qu’ont habités leurs ascendants.

Les Sclérostomes au contraire, pondent dans l’intestin des animaux qui les renferment, les œufs portés au dehors éclosent dans les matières fécales, s’y accroissent, y subissent des mues, et reviennent ensuite dans un organisme pour y achever leur existence.

Comme on peut le voir par ce qui précède, ces vers ont besoin d’habiter successivement la terre humide, où ils prennent naissance ; l’intérieur du corps d’un animal, où ils rencontrent la nourriture qui leur convient et où ils grandissent, sans pouvoir arriver à maturité ; puis la terre, où ils deviennent aptes à se reproduire, où ils pondent les œufs dont sortiront de nouveaux vers, destinés à être bientôt des parasites comme l’avaient été leurs procréateurs.

Les découvertes récentes faites sur les antozoaires démontrent que dans leurs métamorphoses et leurs