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charrier vers leur organe respectif, suivant l’espèce à laquelle ils appartiennent.

Toutefois, il existe encore certains points, au sujet de la dissémination des Helminthes qui méritent d’être examinés un peu mieux, car on ne connaît pas au juste la provenance de tous les Helminthes qui se trouvent dans l’organisme de nos animaux domestiques, ni le lieu dans lequel s’effectuent certaines de leurs transformations, ni enfin si ces dernières sont invariables. Mais, ne suffirait-il pas que l’on fût nettement fixé, comme on paraît l’être au sujet de certains vers, tels que le tænia serrata, que l’on considère comme le strobyla du cysticercus pisiformis du lapin, le tænia cænurus qui proviendrait du cænure cérébral des ruminants ; enfin, du tænia cysticerci tenuicollis, strobyla du cysticercus tenuicollis des mêmes animaux, pour que l’on pût en déduire la similitude des modes précédents de migration et de transformation pour d’autres Helminthes que ceux dont je viens de citer le nom ?

Mais de ce que les procédés de génération des Helminthes ou d’autres animaux inférieurs, peuvent être rapportés à quelques-uns de ceux qui sont connus pour les autres espèces, est-on autorisé à conclure qu’il n’existe plus de génération spontanée ?

Beaucoup de savants naturalistes de nos jours, sont loin d’avoir une opinion aussi exclusive.

M. Lafosse, un de nos savants professeurs de