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Page:Castanier - Les Amants de Lesbos, 1900.djvu/125

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DE LESBOS

Le corps glisse sur le fauteuil et lourdement tombe. Alcée le repousse du pied. Puis il se dresse sur le trône, élevant vers le ciel sombre, son poignard sanglant et s’écrie :

« Le tyran est mort ! Vive la liberté ! »

Pendant ce temps, la foule hostile a rompu les rangs des soldats qui s’enfuient. On coupe les liens de Pittacos et de ses compagnons. Tout le monde acclame Alcée.

Sappho parvient près de lui. Elle se dresse à son côté, au-dessus de la foule heureuse, en délire. Elle rejette son manteau.

La voici maintenant, rayonnante de grâce et de beauté souveraine, dans les plis harmonieux de sa robe qui paraît azurée sous le rayonnement des étoiles.