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Page:Castel - L’Homme moral opposé à l’homme physique, 1756.djvu/228

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L’Homme Moral

qu’on rient comme en arrêt, vis-à-vis rie mon claveffin & de mes ouvrages, en me difant pourtant toujours de faire & d’imprimerie ne me plains de rien : mais j’obferve,

1°. Que mes nouveautés, mes ouvrages, mon clavefîin ne font nouveautés, qu’en addition aux Sciences, aux Arts, à l’ancienne Mufique. Je n’anéantis pas notre Mufique, la Mufique ordinaire, l’auriculaire. Je double la Mufique, en la rendant en même tems^uriculaire & oculaire ; & quand je ne réufïïrois pas, prenez, dirois-je, que je n’ai rien dit. La Mufique ordinaire n’en eft pas de pire condition. Je n’ôte à perfonne Tes oreilles ; je donne même à tout le monde des yeux, pour entendre &c goûter la Mufique. Les fourds pourront.voir la Mufique auriculaire : Les aveugles pourront entendre la Mufique oculaire ; & ceux qui auront yeux &c oreilles, jouiront mieux de chacune, en jouiflànc dcç deux.

2°. J’ai procédé régulièrement & en bon citoyen. Je n’inventai mon clavef. fin, qu’après avoir applaudi aux découvertes de M. Rameau, $c en avoir,