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AVERTISSEMENT.

J’oppose à ces temps de grandeur la catastrophe de la maison royale, et je cours me rejeter dans les bras de la nature.

Je considère alors la Forêt sous le rapport de ses plantes, de ses grès cristallisés, les seuls jusqu’à présent connus dans le monde, de ses oiseaux et de ses quadrupèdes.

Ensuite je conduis le lecteur dans les endroits les plus remarquables, tels que le désert de Franchart, les collines plantées d’arbres verts, les hautes-futaies, les bouleaux et les fertiles marais d’Avon.

Enfin descendant avec le ruisseau qui arrose ces marais et va se perdre dans la Seine, je peins ce beau fleuve dont les eaux baignent toute la partie orientale du bois, et je décris quelques-uns des poissons qu’on y pêche le plus communément.