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Page:Castel - La Forêt de Fontainebleau, Deterville, 1805.pdf/35

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NOTES.




NOTE III.


L’oiseau qui des vieux troncs aime à sonder les flancs,
Proclame son approche (de la pluie) aux bois relentissans.

S’il est des êtres qu’on doive consulter sur les changemens de l’air, c’est sans doute le peuple tout aérien qui se joue au milieu des vagues de l’atmosphère, et qui, par sa conformation comme par ses habitudes, semble destiné à en éprouver plus vivement les impressions. Aussi les oiseaux ont toujours été en possession de fournir les pronostics des temps pluvieux ou sereins. On trouve à ce sujet un grand nombre d’observations chez les anciens, dans l’Histoire naturelle de Buffon, et sur-tout dans la mémoire de nos paysans. En voici quelques-unes dont la réunion pourra faire plaisir au lecteur.