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Page:Castets - La Chanson des quatre fils Aymon, 1909.djvu/136

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les quatre fils aymon

Ce manuscrit, sur parchemin, comprend le Renaus de Montauban (f. 1-50) et le roman de Sapience (f. 51-77), d’Hermant le jeune, maître de chœur à Valenciennes. Les trente-huit premiers feuillets, sur trois colonnes, sont rayés à soixante lignes, sauf à certains endroits, dont il sera parlé plus bas. Les feuillets 39-49 sont rayés à soixante-cinq lignes et d’une écriture plus récente et moins régulière que celle de la première partie. Au feuillet 49, verso, les colonnes contiennent soixante-neuf vers, et de même au feuillet 50, sauf la dernière colonne du verso qui contient soixante-sept vers ; suit un blanc et la formule habituelle :

Explicit la mors de R. de Montalbain.

Le couteau du relieur a presque partout rogné l’extrémité des mots de la troisième colonne du recto et les majuscules initiales de la première colonne du verso dans cette seconde partie. Dans la première, au contraire, les lignes du recto laissent à droite une marge d’un centimètre environ. Il y a donc entre ces deux parties une différence matérielle très apparente.

Mais la première partie elle-même (f. 1-38) ne présente point le caractère d’uniformité que nous rencontrons dans les autres copies des différentes versions des Fils Aymon.

Au feuillet 11, verso, le scribe, pour remplir la page, a coupé en deux quatre vers à la colonne A, neuf vers à la colonne B, douze vers à la colonne C. Au verso de ce feuillet, la page est réglée à quarante-huit lignes seulement ; néanmoins, l’on rencontre à chaque colonne des vers coupés, onze en tout.

Au feuillet 12, recto, l’on a cinquante huit lignes, cinq vers coupés[1] et la dernière ligne de la colonne C laissée en blanc. Le verso du feuillet est réglé à soixante lignes, et l’on note un seul vers coupé.

Feuillet 13, recto. Il est réglé à soixante lignes. À la colonne B, l’on rencontre encore deux vers coupés et formant quatre lignes. À la colonne C, les interlignes et l’écriture ne

  1. L’un de ces vers est resté incomplet, sans le second hémistiche : « Halas, dist Aalars. » Mich., p. 103, v. 35. Michelant l’a complété sans en avertir.