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Page:Catéchisme du saint concile de Trente, 1905.djvu/155

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tures, en effet, mentionnent deux avènements du Fils de Dieu: le premier, lorsque pour nous sauver Il a pris notre nature, et s’est fait homme dans le sein d’une vierge ; le second, quand, à la consommation des siècles, Il viendra pour juger tous les hommes. Ce dernier avènement est appelé, dans l’Ecriture, le jour du Seigneur. Le jour du Seigneur, dit l’Apôtre,[1] viendra comme un voleur dans la nuit, — personne ne connaît ce jour ni cette heure, dit le Sauveur Lui-même.[2] Pour prouver la réalité de ce jugement, Il nous suffira de citer cette parole de l’Apôtre:[3] nous devons tous comparaître devant le tribunal de Jésus-Christ, afin que chacun reçoive ce qui est dû aux bonnes ou aux mauvaises actions qu’il aura faites, pendant qu’il était revêtu de son corps. L’Ecriture est remplie d’une foule de témoignages que les Pasteurs trouveront partout, et qui non seulement prouvent cette Vérité, mais peuvent la rendre sensible aux Fidèles. Et si, d’après ces témoignages, dès le commencement du monde, tous les hommes ont désiré très ardemment ce jour du Seigneur où Il revêtit notre chair, parce qu’ils mettaient dans ce mystère l’espoir de leur délivrance, aujourd’hui que le Fils de Dieu est mort et qu’Il est monté au ciel, nos soupirs et nos désirs les plus ardents doivent être pour cet autre jour du Seigneur,[4] où nous attendons la réalisation de la bienheureuse espérance et l’Avènement glorieux du grand Dieu.

II. — DEUX JUGEMENTS, L’UN PARTICULIER ET L’AUTRE GÉNÉRAL

Pour bien mettre en lumière cette vérité, les Pasteurs auront soin de distinguer deux temps

  1. Thess., 5, 2.
  2. Matth., 24, 36.
  3. 2 Cor., 5. 10.
  4. Tit., 2, 13.