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Page:Catéchisme du saint concile de Trente, 1905.djvu/398

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Un autre puissant motif pour stimuler le zèle des Fidèles, sera de leur donner une méthode pour s’exciter à la Contrition. Il faudra donc les avertir d’examiner souvent leur conscience et de voir s’ils ont gardé fidèlement les Commandements de Dieu et de l’Eglise. S’ils se reconnaissent coupables de quelque faute, qu’ils s’en accusent aussitôt devant Dieu, et qu’ils Lui demandent très humblement pardon. Qu’ils Le conjurent de leur accorder le temps de se confesser et de satisfaire. Et surtout qu’ils implorent le secours de sa Grâce pour ne plus retomber dans des péchés qu’ils ont un si grand regret d’avoir commis.

Enfin les Pasteurs tâcheront d’inspirer aux Fidèles une haine souveraine pour le péché, soit à cause de la honte et de l’infamie qu’il porte avec lui, soit à cause des inconvénients et des maux extrêmes qu’il attire sur noua. Car il éloigne de nous la bonté infinie de Dieu, de qui nous avons reçu les plus grands biens, et qui nous en promettait encore de plus précieux ; et il nous voue à la mort éternelle, à des tourments sans fin, à des supplices infinis.

Voilà ce que nous avions à dire sur la Contrition. Venons maintenant à la seconde partie du sacrement de Pénitence, qui a besoin d’être expliquée par les Pasteurs avec le plus grand soin et la plus grande exactitude, comme on le verra facilement par ce qui va suivre.