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Page:Catéchisme du saint concile de Trente, 1905.djvu/443

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saires pour s’élever plus facilement aux Ordres supérieurs: enfin aux simples Fidèles, d’abord parce qu’ils comprendront combien ils doivent respecter les Ministres de la Religion, et ensuite parce que cette explication pourra souvent être entendue de personnes qui ont l’intention ou le désir de faire entrer leurs enfants dans l’Etat ecclésiastique, ou d’embrasser eux-mêmes ce genre de vie de leur propre mouvement. Or il ne serait pas convenable de laisser ces personnes dans l’ignorance des choses qui regardent particulièrement cette vocation.

En premier lieu, il faut enseigner aux Fidèles quelle est l’excellence et la dignité de ce Sacrement, considéré dans son degré le plus élevé, c’est-à-dire dans le Sacerdoce. En effet si nous admettons — et il le faut bien — que les Evêques et les Prêtres sont comme les interprètes et les ambassadeurs de Dieu, chargés de nous enseigner en son nom la Loi divine et les règles de notre conduite, en un mot de tenir sur la terre la place de Dieu Lui-même, il est évident qu’on ne saurait imaginer des Fonctions plus nobles que les leurs. Ainsi l’Ecriture leur donne-t-elle quelquefois, et à juste titre, les noms d’anges et même de dieux, parce qu’ils exercent en quelque sorte au milieu de nous la Puissance même du Dieu immortel.

Dans tous les temps le Sacerdoce a été entouré des plus grands honneurs ; mais les Prêtres du nouveau testament l’emportent infiniment sur tous ceux qui les ont précédés.

Le pouvoirs qu’ils ont de consacrer et d’offrir le Corps et le Sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et celui de remettre les péchés, dépasse toutes nos conceptions humaines. On ne peut rien trouver de comparable sur la terre.