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Page:Catéchisme du saint concile de Trente, 1905.djvu/457

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du Diacre. nous le voyons aussi par les rites et les cérémonies solennelles qui se pratiquent à son Ordination. Les prières de l’Evêque sont plus longues et plus augustes que pour l’ordination du Sous-Diacre. II ajoute pour lui de nouveaux ornements sacrés. Il lui impose les mains, comme nous lisons que les Apôtres le firent, en instituant les premiers Diacres. Enfin il lui remet le Livre des Evangiles en disant: « Recevez, au nom du Seigneur, le pouvoir de lire l’Evangile dans l’Eglise de Dieu, pour les vivants et pour les morts. »

VII. — DU SACERDOCE

Le troisième et le plus élevé des Ordres sacrés, c’est le Sacerdoce. Ceux qui en sont revêtus sont désignés communément sous deux noms distincts par les Pères des premiers siècles. tantôt ils sont appelés Prêtres, d’un mot grec qui signifie anciens: et cela non seulement à cause de la maturité de l’âge si nécessaire pour cet Ordre, mais beaucoup plus encore à cause de leur savoir, de leur prudence et de la gravité de leurs mœurs. Car il est écrit:[1] « La vieillesse vénérable n’est point celle qui se compte par le nombre des années et la longueur du temps ; c’est la prudence qui est la vieillesse de l’homme, et la vie sans tache est une longue vie. »

Tantôt, on les nomme Sacerdotes, mot latin qui veut dire ou qu’ils sont consacrés à Dieu, ou bien qu’ils administrent les Sacrements, et qu’ils sont chargés de toutes les choses sacrées et divines.

Mais comme les saintes Lettres distinguent deux Sacerdoces, l’un intérieur et l’autre extérieur, il est nécessaire de les caractériser tous

  1. Sap., 4, 8.