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Page:Catéchisme du saint concile de Trente, 1905.djvu/461

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Paul a tracé leurs devoirs et leurs fonctions dans ce discours qu’il adressa aux Ephésiens, et que nous lisons dans les Actes des Apôtres.[1]

Saint Pierre a donné aussi lui-même une règle toute divine pour l’exercice du ministère épiscopal, et si les Evêques s’étudient à y conformer leur conduite, il est impossible qu’ils ne soient pas de bons Pasteurs, et qu’ils ne passent pour tels.

Les Evêques s’appellent encore Pontifes. Ce nom vient des païens. C’est ainsi qu’ils nommaient les premiers de leurs prêtres.

Le troisième degré est celui des Archevêques. Ils sont à la tête d’un certain nombre d’Evêques. Ils portent aussi le nom de Métropolitains, parce que les villes dont ils sont Evêques sont considérées comme les mères de la province. Leur dignité est plus élevée et leur puissance plus étendue que celle des Evêques, quoique leur Ordination soit absolument la même.

En quatrième lieu viennent les Patriarches, c’est-à-dire les premiers et les plus élevés des Pères. Autrefois, en dehors du Pontife de Rome, on ne comptait que quatre Patriarches dans l’Eglise universelle. Mais ils n’étaient pas tous égaux en dignité. Celui de Constantinople, bien qu’il n’eût obtenu cet honneur qu’après tous les autres, avait le premier rang, à cause de la majesté de la Capitale de l’empire. Le second était celui d’Alexandrie dont l’Eglise avait été fondée par S: Marc l’Evangéliste, et sur l’ordre du prince des Apôtres. Le troisième était celui d’Antioche où Saint Pierre avait établi son premier siège. Enfin le quatrième était celui de Jérusalem,

  1. Act., 20, 28.