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Page:Catéchisme du saint concile de Trente, 1905.djvu/465

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ne suffit point pour s’acquitter convenablement du second. Cependant on ne demande pas également à tous les Prêtres de savoir le dernier mot sur les points les plus obscurs. C’est assez que chacun connaisse ce qui est indispensable pour l’exercice de sa charge et de son ministère. On ne doit point conférer les saints Ordres aux enfants, ni aux frénétiques, ni aux insensés, parce qu’ils sont tous privés de l’usage de la raison. néanmoins s’ils venaient à les recevoir, ils en recevraient aussi le caractère, qui demeurerait imprimé en eux.

Quant à l’âge précis qu’il faut avoir pour s’approcher de chacun de ces Ordres, nous renvoyons aux décrets du saint Concile de Trente.

On n’ordonne pas davantage les esclaves, car on ne peut vouer au service divin ceux qui ne s’appartiennent pas, et qui sont en puissance d’un autre ; ni les homicides et les hommes de sang, la Loi de l’Eglise les repousse et les déclare irréguliers ; ni ceux dont les parents n’ont pas été mariés selon les lois de l’Eglise ; il convient que ceux qui sont attachés au service divin n’aient rien en eux qui puisse les exposer d’une manière quelconque à la déconsidération et au mépris publics.

Enfin on n’ordonne pas non plus les estropiés, ni ceux qui ont quelque difformité corporelle considérable. Une laideur et une infirmité de cette nature, ont, l’une, quelque chose de choquant, et l’autre, quelque chose de gênant dans l’administration des Sacrements.

X. — DES EFFETS DE L’ORDRE

Ces explications données, les Pasteurs n’ont plus qu’à faire connaître les effets de ce Sacrement. Or il est certain que l’Ordre, quoique