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Page:Catéchisme du saint concile de Trente, 1905.djvu/485

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entretien, que pour ne point languir dans une molle oisiveté, source de tous les vices.

Enfin il doit régler sa famille, corriger et former les mœurs de tous ceux qui la composent, et contenir chacun dans son devoir.

Quant à la femme, voici quelles sont ses obligations, d’après l’Apôtre Saint Pierre:[1] « Que les femmes soient soumises à leurs maris, afin que, s’il en est qui ne croient point à la Parole, ils soient gagnés, sans la Parole, par la bonne vie de leurs femmes, lorsqu’ils considéreront la pureté de vos mœurs unie au respect que vous avez pour eux. ne vous parez pas au dehors par l’art de votre chevelure, par les ornements d’or ni par la beauté des vêtements ; mais ornez l’homme invisible caché dans le cœur, par la pureté incorruptible d’un esprit de douceur et de paix: ce qui est un riche ornement aux yeux de Dieu. Car c’est ainsi que se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, et qui obéissaient à leurs maris. telle était Sara qui obéissait à Abraham, qu’elle appelait son Seigneur. »

Un autre devoir essentiel des femmes c’est l’éducation religieuse des enfants, et le soin assidu des choses domestiques. Elles aimeront aussi à rester chez elles, à moins que la nécessité ne les oblige à sortir, et même alors elles, devront avoir l’autorisation de leurs maris.

Enfin, — et ceci est le point capital dans le Mariage — elles se souviendront que, selon Dieu, elles ne doivent ni aimer ni estimer personne plus que leurs maris, et qu’elles sont obligées, en tout ce qui n’est point contraire à la piété chrétienne, de leur être soumises et de leur obéir avec joie et empressement.

  1. 1 Petr., 3, 1, 2 et seq.