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Page:Catéchisme du saint concile de Trente, 1905.djvu/498

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pas seulement les bénédictions qui semblent se rapporter plutôt au bonheur terrestre, comme[1] « les bénédictions de nos villes et de nos champs », mais II nous propose encore[2] « un immense trésor dans le ciel, et[3] cette mesure pleine, pressée, entassée, coulant par-dessus les bords », que nous méritons avec l’aide de sa divine miséricorde, par des œuvres de justice et de piété.


« Je suis le Seigneur ton Dieu, qui t’ai tiré de la terre d’Egypte, de la maison de servitude ; tu n’auras point de dieux étrangers devant Moi ; tu ne te feras point d’idoles », etc.

Cette Loi que Dieu donna aux Juifs sur le mont Sinaï, la nature l’avait imprimée et gravée longtemps auparavant dans le cœur de tous les hommes, et tous les hommes pour ce motif étaient obligés de l’accomplir. Dieu l’avait ainsi voulu. II sera donc très utile d’expliquer avec soin aux Fidèles les termes mêmes dans lesquels elle fut promulguée par Moïse, qui en fut le ministre et l’interprète, et de leur faire connaître l’histoire si pleine de mystères du peuple hébreu.

I. — RÉCIT ABRÉGÉ DE L’HISTOIRE SACRÉE

Les Pasteurs commenceront par raconter que de toutes les nations qui vivaient sur la terre, Dieu en choisit une qui descendait d’Abraham. Ce saint Patriarche, pour obéir à Dieu, avait habité comme étranger la terre de Chanaan, et Dieu lui avait promis de lui donner cette

  1. Deut., 28, 3.
  2. Matth., 5, 12.
  3. Luc., 6, 38.