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Page:Catéchisme du saint concile de Trente, 1905.djvu/549

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pour sauver des choses qui autrement seraient en danger de se perdre. Les saints Canons les ont permis expressément. Et il est encore beaucoup d’autres œuvres que dans l’Evangile Notre-Seigneur a déclarées licites pour les jours de Fêtes. C’est ce que le Pasteur pourra facilement remarquer dans Saint Matthieu et Saint Jean.

Pour ne rien omettre de ce qui pourrait empêcher la célébration du Sabbat, Dieu, dans son précepte, a fait mention même des bêtes de somme. Leurs travaux, en effet, détourneraient l’homme de la sanctification de ce saint jour. Car si pendant le Sabbat on emploie les bêtes pour n’importe quel ouvrage, il est nécessaire que l’homme soit là pour les conduire. Elles ne peuvent rien par elles-mêmes, elles ne font qu’aider l’homme. Or ce dernier n’a pas le droit de travailler ce jour-là, par conséquent les animaux à son service ne l’auront pas non, plus. — et puis, si Dieu veut par cette défense nous faire épargner les animaux dans le travail, il veut bien plus encore que nous évitions d’être inhumains envers ceux qui sont à notre service.

VI. — QUELLES SONT LES OEUVRES COMMANDÉES LE DIMANCHE ?

Le Pasteur n’aura garde d’oublier qu’il doit très soigneusement faire connaître aux Fidèles les œuvres et les actions qu’ils sont tenus d’accomplir les jours de Fête. C’est à savoir: d’aller à l’Eglise, d’assister au très saint sacrifice de la Messe avec une piété sincère et une attention soutenue, et de recevoir fréquemment les divins Sacrements institués pour guérir les blessures de notre âme, et pour nous aider à opérer notre Salut.