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Page:Catéchisme du saint concile de Trente, 1905.djvu/562

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capables de les fortifier s’ils sont faibles et de les aider de leurs conseils, et s’ils sont déjà bien disposés, d’élever de plus en plus leur âme par l’espérance de l’immortalité, afin que, entièrement détachés des choses humaines, ils se confient uniquement à Dieu. Ainsi fortifiés et comme environnés de ce magnifique cortège des vertus de Foi, de Charité et de Religion, non seulement ils ne craindront pas la mort puisqu’elle est inévitable, mais même ils la désireront puisqu’elle ouvre directement l’éternité.

En dernier lieu, nous honorons encore nos parents après leur mort, en leur faisant des funérailles dignes d’eux, en leur donnant une sépulture convenable, en faisant célébrer pour eux des Sacrifices anniversaires, et en exécutant avec fidélité leurs dernières volontés.

IV. — QUI SONT CEUX QUE L’ON DOIT ENCORE HONORER AVEC LES PARENTS, ET COMMENT ?

Ce n’est pas seulement envers ceux qui nous ont transmis la vie naturelle que nous sommes redevables des devoirs dont nous venons de parler, c’est aussi envers ceux qui portent le nom de pères, c’est-à-dire les Evêques, les Prêtres, les rois, les princes, les magistrats, les tuteurs, les curateurs, les maîtres, les précepteurs, les vieillards et autres semblables. tous méritent de ressentir les effets, de notre charité, de notre obéissance et de nos efforts, mais pas au même degré.

Voici ce qui est écrit des Evêques et des Prêtres: « Que les Prêtres qui gouvernent bien soient doublement honorés, principalement ceux qui travaillent à prêcher et à instruire. »[1]

  1. 1 Tim., 5, 17.