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Page:Catéchisme du saint concile de Trente, 1905.djvu/641

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s’ils en ont besoin), pourront aller le puiser eux-mêmes, et aux mêmes sources.

I. — DE LA NÉCESSITÉ DE LA PRIÈRE

La première chose à enseigner, dans ce sujet, c’est la nécessité de la Prière, car la recommandation qui nous en est faite n’est pas un simple conseil, mais bien un précepte rigoureux et formel. Notre-Seigneur Jésus-Christ l’a déclaré expressément: « Il faut toujours prier. »[1]

Cette nécessité de la Prière ressort également de la petite Préface que l’Eglise nous fait dire à la Messe, avant l’Oraison Dominicale: Notre-Seigneur, nous ayant commandé de prier, et nous ayant donné Lui-même un modèle de prière, nous osons dire, etc C’est donc parce que la Prière est nécessaire d’une part, et parce que d’autre part, ses disciples Lui avaient dit: « Seigneur, apprenez-nous à prier »,[2] que le Fils de Dieu leur prescrivit une formule de prière, en leur donnant l’espoir qu’ils obtiendraient tout ce qu’ils demanderaient. Bien plus, Il voulut confirmer son précepte par son propre exemple, non seulement en priant avec assiduité, mais même en passant des nuits entières à prier.

Les Apôtres ne manquèrent pas de transmettre ce précepte de Jésus-Christ à ceux qui embrassaient la Foi chrétienne. C’est ainsi que Saint Pierre et Saint Jean se font un devoir de le rappeler très exactement aux âmes croyantes ; et l’Apôtre Saint Paul s’empresse de les imiter, en exhortant fréquemment les Chrétiens à cette salutaire obligation de la Prière.

Il est, en outre, tant de biens et de secours dont nous avons besoin et pour l’âme et pour le

  1. Luc., 18, 1.
  2. Luc., 11, 1.