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Page:Catéchisme du saint concile de Trente, 1905.djvu/65

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Un certain nombre d’auteurs, nous le savons, ont déjà traité ces matières avec autant de piété que de science, cependant ces Pères ont cru qu’il importait extrêmement, que par l’autorité du Saint Concile, on vît paraître un livre, où les Pasteurs et tous ceux qui sont chargés d’enseigner pourraient puiser des vérités d’une certitude absolue, et les transmettre ensuite aux Fidèles pour leur édification.

Ainsi comme il n’y a[1] qu’un seul Seigneur et une Foi, il n’y aurait qu’une seule et même manière, une seule et même règle, pour apprendre au peuple la Foi chrétienne et tous les devoirs qu’elle impose.

Les vérités qui entreraient dans ce plan sont très nombreuses. Il ne viendra à l’idée de personne que le Saint Concile ait eu la prétention d’expliquer dans le détail, et en un seul livre, tous les dogmes de notre Foi. Ceci appartient aux théologiens, qui font profession de transmettre par l’enseignement, la religion tout entière, avec son histoire et ses dogmes. Au surplus, c’était un travail énorme et qui n’aurait pas rempli le but du Concile. Cette sainte assemblée en effet (en décrétant ce catéchisme) a voulu simplement donner aux Pasteurs et aux autres Prêtres ayant charge d’âmes, la connaissance des choses qui appartiennent en propre au ministère d’une paroisse, et qui sont le plus à la portée des fidèles. Voilà pourquoi ils n’ont dû s’occuper ici que de ce qui pourrait seconder le zèle et la piété de certains Pasteurs qui peut-être ne seraient pas assez sûrs d’eux-mêmes dans les points les plus difficiles de la science divine.

Mais avant d’en venir à l’explication de chacun des articles qui doivent composer cet abrégé de notre Foi, l’ordre même de notre travail nous oblige à faire ici

  1. Eph., 4, 5.