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Page:Catéchisme du saint concile de Trente, 1905.djvu/684

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telles limites ; Il est présent partout par sa substance et par son pouvoir. C’est ce que le Saint roi David exprimait en ces termes: « Si je monte au ciel, Vous y êtes. »[1]

Mais si Dieu est présent partout, en tout lieu et en toutes choses, sans être borné, comme nous l’avons dit, par aucune limite, cependant nos Saints Livres nous répètent souvent qu’Il a son séjour dans le ciel. La raison en est que les cieux que nous voyons au-dessus de nos têtes sont la plus noble partie du monde, qu’ils demeurent incorruptibles, qu’ils surpassent tous les autres corps en force, en grandeur, en beauté, et qu’ils sont doués de certains mouvements réguliers et constants. C’est donc pour exciter les hommes à contempler sa Puissance infinie et sa Majesté, qui brillent surtout dans l’œuvre des cieux, qu’Il nous atteste dans la Sainte Ecriture que le ciel est son séjour. toutefois, Il déclare souvent aussi qu’il n’y a réellement aucune partie du monde, où Il ne soit présent par sa nature et par sa Puissance.

Au reste en méditant ces choses, les Fidèles chercheront à se représenter Dieu non seulement comme le Père commun de tous les hommes, mais encore comme Celui qui règne dans les cieux. Dès lors, à l’heure de la Prière, ils se souviendront qu’ils doivent porter vers le ciel leur esprit et leur cœur ; et plus le nom de Père leur inspirera d’espoir et de confiance, plus les sentiments de l’humilité et du respect croîtront en eux à la vue de l’Etre souverainement parfait, et de la Majesté infinie de Notre Père qui est dans les cieux.

Ces mêmes paroles déterminent encore ce que nous devons demander à Dieu dans la

  1. Psal., 138, 8.