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Page:Catéchisme du saint concile de Trente, 1905.djvu/94

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l’influence des causes secondes. C’est une vertu cachée, mais qui s’étend à tout, et comme dit le Sage,[1] qui agit fortement depuis une extrémité jusqu’à l’autre et qui dispose tout avec la douceur convenable. Ce qui a fait dire à l’Apôtre en prêchant aux Athéniens le Dieu qu’ils adoraient sans Le connaître:[2] Il n’est pas éloigné de chacun de nous ; c’est en Lui que nous avons la vie, le mouvement et l’être.

Nous en avons assez dit sur ce premier article. Toutefois, il nous reste à ajouter que l’œuvre créatrice est commune aux trois Personnes de la Sainte et indivisible Trinité. Car si, d’après l’enseignement des Apôtres dans leur Symbole, nous savons et proclamons que le Père est Créateur du ciel et de la terre, d’autre part nous lisons du Fils dans les saintes Ecritures:[3] que tout a été fait par Lui ; et du Saint-Esprit:[4] que l’Esprit du Seigneur était porté sur les eaux. Et encore[5] que les cieux ont été affermis par le Verbe de Dieu, et que toute leur beauté est l’effet du Souffle de sa bouche.


ET EN JÉSUS-CHRIST SON FILS UNIQUE, NOTRE SEIGNEUR.

Le genre humain trouve dans la foi et la confession de cet Article des avantages immenses et merveilleux. Nous en avons une preuve dans cette parole de l’Apôtre Saint Jean:[6] Quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu, demeurera en Lui, et lui en Dieu. Mais notre Seigneur Jésus-Christ Lui-même avait pris

  1. Sap., 8, 1.
  2. Act., 17, 27, 28.
  3. Joan., 1, 3.
  4. Genes., 2.
  5. Psal. 32, 5.
  6. 1 Joan., 4, 15