Aller au contenu

Page:Catalogue raisonné du Musée d’Archéologie et de Céramique.djvu/158

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
— 148 —

Découverte constatée en 1846, à Rennes, dans le jardin des Jacobins, propriété de M. Potier, et que M. Toulmouche a décrite avec soin dans son Hist. arch. de la ‘ville de Rennes, p. 302, en l’accompagnant de planches.

X» 630. Fragment d’une petite coupe, à bord évasé, au milieu du fond de laquelle est l’empreinte d’un fleuron à 8 pétales (Toulmouche, p. 304, pl. XIX, lig. 1).

N» 631. Fragment sur lequel sont deux personnages, dont l’un de face tient dans chaque main uu masque de théâtre, tandis que l’autre à droite porte un panier de fruits d’une main et s’appuie de l’autre sur un long bâton ; au-devant de lui, un chien semble se dresser sur ses pattes pour le caresser ; entre eux et à la hauteur de léurs têtes, des amours voltigent. L’ornement du haut du vase consiste en une bordure saillante séparée, par un cordon tressé, d’uiie petite draperie courant gracieusement autour de la surface (Toulmouche, p. 304, pl. XIX, fig. 3)> X° 632. Débris de poterie. Au-dessous d’une bordure d’oves posée sur un filet de perles, un médaillon contient un personnage grotesque, la figure couverte d’un masque scénique. Comme séparation des deux sujets, est un élégant pendentif formé d’une corbeille pleine de fruits, posée sur un support avec entrelacs, qui soutient en même temps un masque et finit par un ornement imitant deux dauphins. Sous le médaillon, une levrette courant à gauche (Toulmouche, p. 304, 305, pl. XIX, fig. 5). N° 633. Autre débris. Dans un médaillon, circonscrit par deux doubles filets, une corbeille pleine de fruits ; au-dessus, deux dauphins. N° 634. Autre fragment de poterie où est figuré un lion couché. Donnés par M. le docteur Aussant en 1870 au Musée de la ville, sauf le dernier précédemment donné à la Soc. arch. du dép1.

635 à 651. — Dix-sept morceaux de Poterie rouge à couverte brillante, vases, bols, coupes, soucoupes, etc. Autre découverte faite à Rennes, en 1846, que M. Toulmouche a décrite avec le même soin et dont il a rendu un compte détaillé, p. 308, et qu’il a également illustrée de plusieurs planches. Dans la partie du jardin de Lansczeur, rue d’Antrain, acquise par MM. de Neuville et Fresnel, on reconnut, en creusant les fondations des deux hêtels qu’ils y élevaient, des édifices ruinés sur le bord d’une voie romaine. C’est là que, mêlés aux fragments de bronze et de fer décrits ci-dessus, n°> 585 et 592, se rencontrèrent une grande quantité de fragments de poterie, sans que mal¬

 ^