1064. — Détails de Pilastres et de Chapiteaux, fragment de Frise. Voyez, sur l’év. Thomas James, la Gctllia christiana, II, p. 568. — D. Morice, Hist. de Bret., II, p. 64 et 65.
M. Alfred Ramé a consacré un article à ce monument et à ces personnages dans les Mél. d’hist. et d’arch. bret. publiés par M. Paul de la Bigne Villeneuve, t. II, lr» partie, p. 10.
Moulages exécutés et donnés par M. Alfred Ramé, procureur général près la Cour d’appel de Rennes, au Musée de la ville.
E. Mosaïques.
1085 à 1088. — Quatre cadres Mosaïques de Florence, représentant un oiseau perché sur une branche fleurie ; dans le champ un papillon.
On distingue en Italie deux espèces de mosaïque moderne : celle de Rome, où l’on emploie des pierres d’un très-petit volume, et celle de Florence, appelée commesso, exécutée en pierres plus grandes et ne servant qu’à copier des tableaux moins considérables (Millin, Die t. des Beaux-Arts, II, v® Mosaïque, p. 487, 488).
Coll. de Robien. — H. 0m10. L. 0m12.
1089 à 1092. — Quatre médaillons ovales en Pierres de Florence représentant des ruines et des paysages formés par les accidents naturels de la roche.
Coll. de Robien. — H. 0m06. L. 0m10.
1093m1094. — Deux Pierres de Florence représentant un paysage dans un cadre d’ébène à moulures.
Coll. de Robien. — H. 0m045. L. 0m075.
La pierre ou marbre de Florence (marmor (lorentinum, Linné, Syst. natur., éd. Gmelin, X, 106), ou marbre figuré (marmor opacum figuratum des anciens minéralogistes), est appelé par les Italiens pietra emboscata quand on y remarque des apparences d’arbrisseaux, ou pietra citadina quand on y voit des esquisses de villes, de châteaux, de montagnes, de lointains, de ruines, etc. (Valmont de Bomare, Dict. d’hist. nat., v® Marbre, VIII, 362). C’est une pierre opaque, grisâtre et ornée de figures jaunâtres qui ressemblent assez à des ruines, ce qui lui a fait