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Page:Cauchy - Œuvres complètes, 1882, Série 2, Tome 3.djvu/189

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h désignant un nombre entier. Or on tire de cette équation

Il faudrait donc, puisque est premier à que fut divisible par ce qu’on ne saurait admettre, attendu que, les nombres étant inégaux, et chacun d’eux ne pouvant surpasser leur somme ou leur différence est nécessairement inférieure à Ainsi, deux valeurs différentes de comprises entre les limites et fournissent deux valeurs différentes de

On conclut aisément de cette remarque, que les valeurs réelles ou imaginaires de l’expression données par l’équation (6) sont en même nombre que les valeurs réelles ou imaginaires de déterminées par l’équation (3). De plus, comme on a évidemment

il en résulte que toute valeur de est une expression réelle ou imaginaire dont la puissance équivaut à l’unité, par conséquent une valeur de Ces observations conduisent à la formule

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dans laquelle le signe indique seulement que l’une des valeurs du premier membre est toujours égale à l’une des valeurs du second.

Problème III. — Trouver les diverses valeurs réelles ou imaginaires de l’expression

Solution. — On aura, d’après la définition des puissances négatives,