Aller au contenu

Page:Cauchy - Œuvres complètes, 1882, Série 2, Tome 8.djvu/176

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Plusieurs des formules qui précèdent se simplifient dans le cas où les déplacements les vitesses et la dilatation du volume conservent constamment des valeurs très petites. Supposons, en effet, que ces diverses quantités, et par suite leurs dérivées, prises par rapport aux variables soient considérées comme infiniment petites du premier ordre. Alors on tirera des formules (11), (18) et (19), en négligeant les infiniment petits du second ordre,

(26)
(27)
(28)

Dans le même cas, les projections algébriques de la vitesse initiale de la molécule qui coïncide au bout du temps avec le point différeront très peu des projections algébriques de la vitesse mesurée à l’origine du mouvement au point c’est-à-dire que la différence sera une quantité infiniment petite d’un ordre supérieur au premier.

§ II. — Sur l’équilibre et le mouvement des liquides
ou fluides incompressibles.

Considérons un liquide ou fluide incompressible, soumis à la force accélératrice Si ce liquide est en équilibre, la pression correspondante au point sera déterminée par la formule (2). Si, au contraire, le liquide est en mouvement, la densité de chaque molécule devant rester invariable, la valeur de déterminée par l’équation (8) devra s’évanouir, et, par conséquent, on obtiendra la formule

(29)

en vertu de laquelle l’équation (15) se trouvera réduite à celle qui