Page:Caumont Les Jeux d esprit.djvu/196

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Toute la belle Compagnie y passa aussi, et témoigna de ne la quiter qu’à regret.

— Il faut obéir à la Reyne, lui répondit Mme  la Princesse de Conty, nous lui sommes tous atachez. Nous la respectons, nous l’aimons ; suivons donc ses ordres avec plaisir. Considérons moins la grandeur d’une Reyne de France que l’empire qu’elle a sur nos cœurs, quoiqu’un fameux Historien ait appelé les Reynes de France : les Reynes des Reynes.


FIN.




J’ai lu, par ordre de Monseigneur le Chancelier, le Manuscrit qui a pour titre : les Jeux d’Esprit, auxquels on peut s’ocuper dans les compagnies de gens polis et galans, et je n’y ai rien trouvé qui en puisse empêcher l’impression, s’il plaist à mondit Seigneur d’en acorder le privilège.

À Paris, le 26e de Juin 1701.
Signé :
DE LILLE.