Page:Cavalin - Considérations hygiéniques et médicales sur le transport par mer des animaux domestiques.djvu/54

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13o Quelques instruments de pansage, comme éponges, brosses, étrilles, peignes.

De l’ouverture des abcès.

Pour ouvrir les abcès on emploie la flamme, le bistouri ou une pointe de feu. Quel que soit l’instrument employé, on doit toujours chercher le point le plus fluctuant, c’est-à-dire, l’endroit où la peau est la plus molle et prête à s’ouvrir spontanément. Il est préférable de se servir de la pointe de feu chauffée à blanc, on la fait pénétrer par le point le plus mûr en passant et en exécutant à la fois un mouvement de rotation jusqu’à ce que l’on sente qu’on est dans la cavité. Si un seul cautère ne suffit pas pour arriver au foyer, on en emploie un second, un troisième en procédant de la même manière. On évite ainsi les échappées, on risque moins d’entamer les gros vaisseaux et on arrête immédiatement les hémorrhagies capillaires qui peuvent survenir ; enfin, la chaleur du cautère communique aux parties une excitation propre à améliorer la marche de la maladie et à hâter la guérison.

De la saignée.

On peut pratiquer la saignée à un assez grand nombre de veines différentes toutefois, soit pour la commodité de l’opération, soit pour la quantité de sang qu’elles peuvent fournir, les seules veines sur lesquelles