HUIT FEMMES 57 8. L’INCONNUE (p. 321). Cette nouvelle avait paru dans la Revue de Paris, en avril 1840, sous le titre : “De ma fenêtre, Londres, 183… (1). C’est l’histoire d’un jeune couple ou du moins de ce qu’on a pu savoir de sa vie en regardant par la fenêtre, dans la maison d’en face où il vit. Le bonheur à deux, la naissance d’un enfant, la mort de la mère, puis celle de l’enfant. Le désespoir de l’homme, les orgies auxquelles il se livre pour oublier, sa mort. On vend les meubles, et les volets sont fermés pour toujours. (1) Cette mention nous donne à penser que cette nouvelle pourrait être traduite ou imitée de l’anglais. Le 14 juin 1839, soit quelques mois seulement avant que l’Inconnue ne parût dans la Revue de Paris où Sainte-Beuve l’avait fait prendre, Marceline écrivait à son mari : “Je traduis de l’anglais en ce moment, mais pour qui ? Dumont recule devant la moindre affaire. Vraiment tout se défait dans le commerce… “'
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