Page:Cazalis - Le Livre du néant, 1872.djvu/103

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Sur le damier de l’existence le Ciel se joue avec les êtres : et, la partie finie, il les replace dans la sombre boîte du néant.




J’étais le plongeur de l’océan de l’être ; j’allais, à travers les abîmes, chercher la perle de ton amour : pourquoi tant de monstres, ô Allah, sont-ils venus m’épouvanter ?




Pour le sage, les réalités de la vie finissent par apparaître comme des visions, et dont il a peine à saisir le sens.