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Page:Cazalis - Le Livre du néant, 1872.djvu/20

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PENSÉES
DOULOUREUSES
OU
BOUFFONNES




L’Infini sur ma tête ; au-dessous, l’Infini encore ; et au milieu, ce bruit des rues, ces hommes et ces femmes, toutes ces fanges : quel rêve ! Et qui le fait donc ? — moi, mon cerveau malade, ou, à la fois, le cerveau malade de l’Infini, et le mien !





Si, en vérité, chaque être est un point entre deux éternités et deux infinis, le