juive, durant ces fêtes elle ne peut travailler chez Mme Brunschwig qui la paie néanmoins. Mais rien ne pèse sur Mlle Courtois autant que la solitude.
Mince labeur que le sien. Autrefois, il y a quinze ou vingt ans, c’était une maîtresse couturière. Nulle ne savait mieux qu’elle copier les modèles des grands faiseurs. Grâce à elle moyennant cinquante sous par jour, ces dames avaient l’air d’être habillées par Aurelly ou Kerteux. C’était à s’y méprendre. Sans compter que Mlle Courtois avait du goût, un goût très sûr, très personnel. Il lui suffisait d’ajouter un pli à la soie, de disposer originalement un ruché et ces dames recevaient, dans le monde, force compliments sur leur merveilleuse toilette. Avec cela, pas fière pour deux sous, Mlle Adélaïde rafistolait,