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fomentations, en irrigations, en injections.

Douches. Par ce mot on entend un courant d’eau qui lancé avec une certaine force vient frapper telle ou telle partie du corps. Selon la direction du jet, les douches sont descendantes, latérales ou ascendantes. Les douches descendantes consistent à laisser tomber l’eau d’une certaine hauteur sur la partie malade, mais il est plus ordinaire d’appliquer les douches latérales. La douche est simple ou divisée ; dans le premier cas elle est dite en colonne. Elle est plus ou moins volumineuse. Dans le second elle prend différents noms selon sa forme et son plus ou moins grand degré de division ; en arrosoir, en poussière, en nappe.

Les douches sont surtout toniques et résolutives, leur effet dépend de la température du liquide de la vitesse du courant dont la force de projection doit être subordonnée à la nature de la maladie à combattre.

On se sert généralement de trois ustensiles pour administrer les douches. 1° La grosse seringue du cheval qui est le premier et le plus simple des moyens mis en usage ; malheureusement il a l’inconvénient d’exiger beaucoup de fatigues.

Le second est un réservoir placé à une certaine hauteur et muni d’un tube en caoutchouc qui par sa souplesse peut diriger le jet dans toutes les directions. La chute du liquide est évidemment plus ou moins considérable selon que le récipient est plus ou moins élevé.

Enfin le troisième consiste en une pompe. que Ch. Fernard a préconisée avec juste raison.

Bains. On désigne ainsi l’immersion complète d’un corps quelconque dans un fluide.