Page:Cazotte - Le Diable amoureux.djvu/168

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ment à l’auberge ; j’eus de la peine à trouver Biondetta dans l’espèce de logement où elle s’était réfugiée. Elle y entrait par un dégagement distant de ma porte ; je m’y aventurai par hasard, et la vis courbée près d’une fenêtre, fort occupée à rassembler et recoller les débris d’un clavecin.

« J’ai de l’argent, lui dis-je, et vous rapporte celui que vous m’avez prêté. » Elle rougit, ce qui lui arrivait toujours avant de parler ; elle chercha mon obligation, me la remit, prit la somme et se con-